Un enfant est un ignorant mais pas un aveugle. Quand on ne veut pas traumatiser ses enfants, on les traumatise quand même, parce qu’ils espèrent des retrouvailles qui n’arriveront jamais. Mieux vaut toute de suite les prévenir que la mort de l’amour est irréversible...
NOM › Cresta. PRÉNOM(S) › Ermes-Nox. SURNOMS › Un peu tout et n'importe quoi, ça dépend des personnes. Mais généralement Nox pour mes amis délinquants, ce sont les seuls qui utilisent mon second prénom. ÂGE › 19 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › 20 janvier, Sydney ORIGINES › Australien à 50% ainsi que russe à 25% et polonais à 25% de part sa mère. MÉTIER/ETUDES › Stagiaire dans les bureaux d'un journal local. En gros, je sers le café et je la ferme. Ainsi que illustrateur de livres pour enfant. SITUATION FINANCIÈRE › Pauvre, en effet les fins de mois sont plutôt dures à bouclées STATUT CIVIL › Célibataire. GROUPE › les travailleurs. AVATAR › Vladimir Averyanov.
I want you to remember me
talentueux, effacé, romantique, pessimiste, charmant, incertain, rêveur, tête brûlé, intelligent, désabusé, humble, souvent à côté de ses pompes. Fume de trop malgré son jeune âge ✜ Ne passe pas une journée sans écouter de la musique ✜ Roule la nuit dans la poubelle qui lui sert de voiture lorsqu'il ne se sent pas bien ✜ Aime la pluie jumelée aux ballades matinales ✜ Adore dessiner depuis sa plus tendre enfance, il a un véritable don pour ça, mais le gaspille en se faisant payer des clopinettes pour des illustrations de livres de secondes zones ✜ N'est pas vraiment porté sur tout ce qui est drogue, abus de boisson, mais ses fréquentations le traînent vers le bas ✜ Rêvait d'étudier l'art, mais à cause de son manque d'argent il lui a fallu trouver rapidement un emploi sans pouvoir faire d'études supérieures ✜ Pourtant il a un véritable don pour l'écriture et le dessin ✜ Se mordille la lèvre inférieure lorsqu'il est gêné ou alors lorsqu'il réfléchit ✜ Aime regarder le soleil se lever, trouve que c'est une des plus belles choses qui soit ✜ Possédant des troubles du sommeil, il passe de nombreuses nuits à écrire ou dessiner ✜ Rêve de partir et de voyages, mais ses revenus financiers le cloues au sol ✜ Enfant, il était le genre de garçon dont on se moquait à la récré ✜ A mal vécu son enfance et son adolescence, n'espère pas grand chose de sa vie d'adulte ✜ Ne sait pas aimer correctement, pourtant rêve d'être aimé
Spoiler:
PSEUDO/PRÉNOM › Dumbstruck ÂGE › 17 ans PAYS › Belgique bouffez mes fesses elles sont en chocolat. OU AS TU CONNU LE FORUM › Bazz' si je ne me trompe pas. EST-CE QU'IL TE PLAIT › Je sais pas trop, je suis du genre à m'inscrire sur des forums que je trouve horrible donc c'est une bonne question Bien sur qu'il me plait. AUTRE › Un truc me chiffonne, sur la page d’accueil il est mis que le forum prend place à "Charleston, en Caroline du Sud.", dans le réglement c'est confirmé par la demande de patronyme majoritairement américain, mais dans le contexte il est mis "Bienvenue à Sydney, en Australie" et l'annexe aussi parle de Sydney (je sais je fais déjà chier, mais ça m'a perturbé )
Dernière édition par Ermes-Nox Cresta le Sam 21 Avr - 18:56, édité 11 fois
Ermes-Nox Cresta
☇ messages : 49 ☇ date d'inscription : 21/04/2012 ☇ pseudo : Dumbstruck ☇ avatar : Vladimir Averyanov ☇ crédits : pigfarts is real(ava), tumblr(sign)
Sujet: Re: Ermes ☇ A thousand miles down to the sea bed, I found the place to rest my head. Sam 21 Avr - 10:14
Go on and try to tear me down
I don't wanna be a witness to a path that's overgrown I don't wanna see this house not be a home
Le téléphone en était à sa quatrième sonnerie, la cigarette de ma mère posée dans le cendrier se consumait lentement alors que nous fixions silencieusement la télévision. Un de nous deux auraient très certainement du décrocher le combiné, qui sait c’était peut-être un appel urgent ? Pourtant, nous étions là, assis, bouche bé à fixer comme des idiots un jeu télévisé où de vrais idiots cherchaient à se faire facilement de l’argent. Mes devoirs m’attendaient dans ma chambre, mais je n’arrivais pas à bouger. Je savais de qui provenait l’appel, je savais pourquoi ma mère m’épiait du coin de l’œil, alors, je restais immobile. Je restais silencieux figé dans le divan à regarder une émission qui ne m’intéressait même pas. Lorsque le générique de fin s’acheva, je me levais finalement sous les acclamations d’un énième coup de fil. Allant dans la cuisine, je me servais un verre d’eau avant de remarquer que l’évier fuyait encore. Normalement, l’évier, c’était mon père qui s’en occupait. Chaque moi il devait réparer quelque chose dans l’appartement. Une prise, l’évier, une porte. Il y avait toujours quelque chose de cassé. Depuis quelques temps, j’avais l’impression que ça n’était plus l’appartement qui avait besoin d’une réparation, mais plutôt ma mère. Alors que je reposais le verre vide sur l’évier, je retournais dans le salon, passant à côté du téléphone qui sonnait toujours pour aller dans ma chambre. C’est à ce moment que ma génitrice décida d’avoir une discussion. Je n’avais pas envie de l’écouter, pas envie de l’entendre du haut de mes dix ans. « Ermes, viens t’asseoir s’il te plait. » Le dos vouté, les yeux posés sur le sol, j’allais m’asseoir dans le fauteuil en face de ma mère, le fauteuil dans lequel mon père s’asseyait tout le temps. Le fauteuil que nous évitions tous les deux, moi et ma maman, depuis quelques temps. « Ton père et moi avons eu quelques problèmes. Tu sais, ça n’est pas contre toi mais ton père a décidé qu’il était mieux que vous ne vous voyiez plus… » Comme pour couper court à son mensonge, le téléphone se remit à sonner nous faisant tous les deux lever les yeux vers le combiné. Ma gorge était sèche, j’avais envie de pleurer et mes sanglots se coinçaient dans ma gorge à défaut de pouvoir couler le long de mes joues. Prenant une longue inspiration, je hochais la tête avant de planter mes yeux bleu dans ceux de ma mère : « Alors pourquoi il n’arrête pas de téléphoner ? Et ne dis pas que ça n’est pas lui, je suis jeune mais pas idiot. Je sais que tu mens, je sais que c’est ce que t’as toujours fait ! Mon père veut me voir,il me l’a dit au téléphone il… » « Tu as décroché le téléphone alors que je te l’avais formélement interdit ? » Là n’était pas le point. Le point était que mon père voulait me voir, mais que ma mère n’en avait pas envie. Le point était que je me retrouvais déchiré entre mes parents et que je ne savais pas quoi faire. Ça aurait dû être simple, je n’avais pas de choix à faire, mais cette absence de choix me poussait à agir, me poussait à bouger. Ce qui jurait avec mon immobilité. Baissant les yeux face au regard glacial de ma mère, j’haussais les épaules me voutant un peu plus comme pour disparaitre. Je n’avais pas envie d’affronter la vie, pas envie de perdre mon père, mais le choix était déjà fait. Je n’avais même pas encore lancé les dés que la partie s’était achevée, j’avais perdu, le monde avait gagné. Ma mère se leva alors, s’agenouillant devant moi ses yeux baignés de larmes : « Je suis désolé Ermes, vraiment, mais je fais ça pour ton bien, tu sais je fais ça pour toi… tout ce que je fais ça a toujours été pour toi mon cœur. » Les sanglots de ma mère se firent plus pressant alors que ses bras s’enroulaient autour de mes épaules, que devais-je faire ? Lui rendre son étreinte ou me lever sans un mot ? Restant immobile, je la laissais longuement pleurer sur mon épaule alors que je pensais à mon devoir de mathématique qui m’attendaient dans ma chambre. De toute manière je ne pouvais rien plus faire pour mes parents. Ils s'étaient déchirés, il était trop tard pour recoller les morceaux même si ça créait un vide dans notre appartement, j'allais m'y faire, j'allais m'y faire. Ou alors, juste, me taire.
How am I gonna make each moment better than the last ? How am I gonna make it better if I can't go back ?
La musique allait fort, beaucoup trop fort. C’était sur on allait se faire capter par les voisins, c’était quoi cette idée aussi de s’incruster dans un des hangars du quartier asiatique ? Quelqu’un me fit passer une bouteille d’alcool alors que les corps continuaient à se presser dans le centre du hangar qui servait de piste de danse. Affalé sur un divan qu’on avait trouvé, je buvais tranquillement jusqu’à ce que ma meilleure amie ne vienne s’allonger sur moi. « Alors Noxy d’amour, c’est pas bien de rester dans son coin ! » Je pouvais sentir les effluves de son parfum dans tous ses détails, ses cheveux glissaient allégrement dans mon cou alors que son souffle s’écrasait sur mes joues. Mes yeux plantés dans les siens arborant un sourire très mince j’haussais les épaules en portant la bouteille à mes lèvres. Frôlant le goulot, Ruth fut plus rapide que moi, ses lèvres frôlant les miennes elle récupéra la bouteille me laissant pantois avant de boire une longue gorgée tout en se redressant. Sa main gauche glissant sur ma chemise alors qu’elle me dévorait du regard me mettait vraiment mal à l’aise. On était tous les deux à l’écart et je la fixais comme un idiot à qui on offrirait tout ce qu’il avait pu un jour désirer. La jeune femme se pencha à nouveau vers mon cou, ses lèvres se posant sur ma peau avant qu’elle ne se mette à murmurer à mon oreille : « Tu ne risques pas de te faire des amis si tu n’y mets pas du tien. Allé Ermes, va un peu vendre ta belle gueule auprès des belles nana qui se déhanchent. » Son rire cristallin explosa dans mon oreille avant qu’elle ne me mordille légèrement le lobe de l’oreille et ne disparaisse comme elle était arrivée, sans un mot, sans que je ne m’y attende. Je n’avais pas envie de passer la soirée avec une autre fille, certes Ruth était ma meilleure amie, mais si je la suivais dans ses délires ça n’était pas pour cette seule raison. Soupirant, je me redressais avant de me diriger vers la masse compacte de corps se déhanchant. Avant de l’atteindre, un gars complétement bourré m’attrapa par les épaules en me tirant en arrière baragouinant dans ce qui devait être un anglais approximatif que je devais jouer à un jeu. Ne comprenant rien, je me retrouvais debout face à une table et un autre gars avec en face de moi des shoots de tequila. La musique hurlait de plus en plus fort alors que je commençais à boire comprenant rapidement quel était le but du jeu. Il ne me restait plus qu’un shoot lorsque le bruit de la sirène d’une voiture de flic se fit entendre. Dans un même mouvement de foule, tout le monde se mit à courir, cherchant à sortir par devant ou derrière. Certains imaginaire même passer par les fenêtres, mais se résolurent à prendre les portes. Mes pieds cloués au sol, je regardais tout le monde courir en souriant. Les flics aboyaient de l’autre côté de la porte principale du hangar et après quelques exclamations la défoncèrent. Regardant les hommes vêtus de noir et armés jusqu’aux dents s’approcher en criant : « Pas un geste. » J’avais beaucoup moins envie de rire que précédemment. Portant le dernier shoot en face de moi à mes lèvres je détalais comme un lapin, prenant la porte de derrière avant de sauter par une fenêtre sur le côté. Me mettant à courir dans les ruelles sombres du quartier. Une main s’agrippa au col de ma chemise avant de se poser sur ma bouche alors que je ne m’y attendais pas. Attrapé, je me laissais tirer vers l’arrière alors qu’une porte se refermait sur moi. A voir son état on devait être dans un hangar désaffecté. On me lâcha ensuite me permettant de me retourner et voir quelque unes des personnes qui étaient à la fête. J’eu à peine le temps de sourire que je recevais déjà une claque affectueuse sur l’arrière du crâne : « Mais t’es con ou quoi ?! Pourquoi t’as pas directement couru ? » Fixant en retour ma meilleure amie qui me regardait durement un sourire plus marqué que précédemment s’inscrivit sur mes lèvres. « J’avais pas fini mon verre. » Les personnes qui nous fixaient se mirent à rire de ma remarque pendant que je passais mes bras autour des épaules de Ruth la serrant contre moi. J’en avais rien à faire qu’elle n’aime pas les étreintes ou alors qu’elle n’était pas du genre à montrer des marques d’affections en publique. Je voulais juste la serrer contre moi tant que j’en avais le courage, tant que j’en avais la force, tant que je savais qu’elle ne me repousserait pas.
Some things you can't go back to, some things need left alone Don't mess with a memories of a life passed on
Depuis que j’avais fini mes études j’avais mon propre appartement. J’avais trop besoin d’air, besoin de changer d’atmosphère, je ne supportais vraiment plus ma mère. Ma mère qui ne cessait de me fixer, qui attendait à chaque instant un faut pas de ma part et qui m’empêchait d’exister. A ses yeux Ruth était une mauvaise personne pour moi. Pourquoi ? Parce qu’elle a une bonne famille qui a de l’argent ? Parce qu’elle n’a pas à se rouler au pied d’un imbécile de patron pour pouvoir payer les factures ? Je n’avais jamais compris la haine que portait ma mère pour la jeune femme. Certes, Ruth n’était pas une sainte, elle buvait, elle fumait beaucoup plus que moi, il lui arrivait même de se droguer, mais c’était sa vie, ma mère n’avait pas à juger. Assis dans mon lit à travailler sur un portrait de ma meilleure amie, je pensais au dernier coup de fil de ma mère. L’animosité qui se trouvait dans sa voix alors qu’elle parlait de Ruth m’avait énervé au plus haut point. Tant et si bien que je n’arrivais pas à dormir, il était quatre heures et le sommeil ne venait toujours pas bien que je travaillais depuis des heures cherchant à me changer les idées. Soupirant, mon téléphone se mit alors à sonner. Décrochant, j’eu droit à la voix brisé de Ruth en pleure. Depuis quelques temps la jeune femme allait mal. Elle ne voulait pas en parler, jamais, pourtant c’était toujours vers moi qu’elle se dirigeait lorsqu’elle se sentait vraiment mal. Une fois qu’elle eu raccroché, j’enfilais un t-shirt et un pantalon, avant de prendre mes clés et mettre mes chaussures. En train peu de temps j’arrivais dans son appartement luxueux. Je ne pris pas la peine de sonner et entrait sans problème connaissant où elle planquait le double des clés. Posant mon sac remplit de mon carnet de croquis, mon paquet de clopes, mes clés et tout ce qui pouvait m’être utile, je me dirigeais vers la chambre d’où provenait les sanglots. Je poussais la porte en douceur pour voir ma meilleure amie allongée sur son lit, une bouteille de vodka à la main, en cendrier plein de mégot, ceux-ci ne provenant pas que de cigarette, ainsi qu’une boite pleine de cachets. Allant m’agenouiller au bord du lit, les yeux pleins de larmes de Ruth se posèrent sur moi avec une certaine distance. Ses pupilles dilatés, l’odeur forte d’alcool et de clope mouillé rendait la scène encore plus pathétique, pourtant je ne bougeais pas. Restant plusieurs minutes immobiles sans un mot, j’attendais que la jeune femme face quelques choses, qu’elle pleure plus fort, qu’elle se jette sur moi et laisse exploser sa rage et sa tristesse. Mais non. Dans un geste mesuré et lent, elle effaça la trainé noirâtre qu’avait laissé le mélange explosif de ses larmes et de son mascara sur ses joues avant d’approcher sa main de mon visage. Sa main s’arrêta d’abord sur ma joue, la caressant quelques instants avant que son propre visage ne s’approche : « Ruth qu’est-ce qui se passe ? » Ma voix n’était qu’un faible murmure qui envahit pourtant la pièce. Son regard dure et son hochement négatif de tête me conjura de me taire. Ses doigts passèrent alors dans mes cheveux en douceur avant qu’ils ne s’y agrippent alors que je remarquais le souffle chaud de la jeune femme dansant contre mes lèvres. Sans que je ne bouge, nos lèvres se rencontrèrent en douceur alors que les mains de Ruth me suppliaient en leur langue que je monte sur le lit. Répondant à son baiser, je me retrouvais penché au-dessus d’elle avec un naturel étonnant. Toutefois, une fois que nos lèvres se séparèrent, les larmes se remirent à couler le long de ses joues sans un bruit. Elle me fendait le cœur à souffrir en silence alors qu’ici-bas tout le monde faisait du bruit, ravivait les flammes de leurs malheurs afin qu’on leur porte de l’attention. M’allongeant à côté d’elle, je la serrais contre moi alors que je sentais les perles salés qui s’échappaient de ses yeux glisser sur ma peau. « Je suis là Ruth, arrête de pleurer, je suis là… ça va, dors un peu… Ça va aller mieux. »
Dernière édition par Ermes-Nox Cresta le Sam 21 Avr - 14:10, édité 5 fois
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Bien sur qu'il me plait. AUTRE › Un truc me chiffonne, sur la page d’accueil il est mis que le forum prend place à "Charleston, en Caroline du Sud.", dans le réglement c'est confirmé par la demande de patronyme majoritairement américain, mais dans le contexte il est mis "Bienvenue à Sydney, en Australie" et l'annexe aussi parle de Sydney (je sais je fais déjà chier, mais ça m'a perturbé 
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