NOM › Fitzmartin doit vous dire quelque chose non ? De toute manière, c'est obligé étant donné que ma famille et moi sommes très connu dans le coin. PRÉNOM(S) › Salomé. Je suis très fière de mon prénom et je l'adore. Il a été choisit par mon paternel. Mais ma mère l'a tellement adoré qu'elle a dit oui de suite. SURNOMS › Tout le monde m'appelle Sally. Salomé ou Sally, c'est au choix. Je répondrais présente de toute manière. ÂGE › Je suis âgée de vingt quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Je suis née à Sydney, la plus belle ville du monde le quinze février mille neuf cent quatre vingt huit. ORIGINES › J'ai des origines Australienne, mais aussi Française. La classe n'est ce pas ? Oui je suis fière de ce que je suis. Il y a t-il un mal à cela ? MÉTIER/ETUDES › Vendeuse chez un fleuriste. Sauf que ce n'est pas le métier de mes rêves. Pourtant, j'ai pleins d'idées... Je ne sais pas encore quoi faire. Et puis j'ai la chance d'être autodidacte. Ce qui peut m'ouvrir bien des portes. En ce moment, j'ai dans l'idée de devenir wedding planner. J'aime la décoration, la mode, les fleurs. Et je déteste le mariage. C'est une bonne idée n'est ce pas ? SITUATION FINANCIÈRE › Je ne suis pas encore prête à dormir sous les ponds. STATUT CIVIL › Célibataire, en couple, célibataire, en couple. Je suis un petit papillon vous savez. J'aime aller de fleurs en fleurs. Même si, je ne tombe pas toujours sur des fleurs. Faut pas rêver non plus. J'ai envie de profiter de ma jeunesse. Penser d'abord à mon travail, éviter de tomber amoureuse, mais surtout en profiter... profiter de la vie, du sexe, de l'amitié. GROUPE › the workers. AVATAR › Teresa Palmer.

Ma chère et tendre Mattie,
Beaucoup me disent que je suis ridicule de t'écrire, de te considérer comme mon journal intime, mais au fond... peut-être que mes mots arrivent jusqu'à toi. J'aimerais tellement recevoir tout tes précieux conseils. Depuis que t'es partie, j'ai l'impression que je suis seule contre le monde entier. Tu étais la seule personne qui me comprenait vraiment. La seule à qui je confiais mes secrets les plus honteux. Avec toi, je n'avais pas peur, pas peur du jugement. Mais maintenant, tu n'es plus de ce monde. Tu me manques tellement, tu n'imagines pas comment. Je pense que je ne trouverais jamais les mots pour exprimer à quel point ton absence m'est insurmontable. J'essaie de cacher ma tristesse derrière des sourires et des rires ( des rires qui te faisaient rire à chaque fois d'ailleurs - petite touche humoristique - ) mais c'est dur. Heureusement que Julia et Colton sont encore dans ma vie. En tout cas, ne t'inquiètes pas, je m'occupe très bien des deux personnes qui comptaient le plus pour toi - hormis moi biensur - mais je sais que de là où tu es, tu le sais. Je ne les laisserais jamais, jamais tomber. Ils sont ma famille et tu sais que pour moi la famille c'est très important. Bon, même si j'avoue que ton homme me prend souvent la tête pour que je me pose avec un gars, mais tu me connais encore mieux que lui... tu sais que ce n'est pas fait pour moi et tu sais que j'ai bien trop souffert. Je suis loin d'être suicidaire, non mais. Enfin bref, tu me connais, je lui répond ce qu'il veut entendre comme ça, il arrête de me prendre la tête un peu. Est ce que je t'es dis que ma soeur était enceinte ? Surement dans ma lettre d'hier. Non mais tu imagines un peu ? Et le pire c'est que le père n'est encore qu'une passade amoureuse. Heureusement, moi je me protège, sinon j'aurais déjà une vingtaine d'enfants. Et si ma mère l'apprend, je crois qu'elle va nous faire une syncope. Au moins, toi tu aurais pu apaiser les tensions comme tu le faisais souvent.. mais encore une fois, tu n'es plus là. Bon, il faut que je te laisses ma belle. Je t'écrirais demain comme d'habitude. Tu me manques tellement tellement tellement ma chérie.
De tout mon amour... Sally.

Une perle salée roula le long de sa joue pour finir son voyage sur la feuille de papier. Salomé ne s'était jamais remise de la mort de sa meilleure amie, un an auparavant. Elle posa alors son stylo et porta sa main à sa joue pour essuyer le reste de larmes. « C'est pas possible. Sans toi, je n'avance pas. » C'est alors que quelqu'un apparu derrière elle. « Tu écris encore une lettre à Mattie... C'est ça ? » La jeune blonde se retourna doucement. Elle avait bien reconnue la voix de son meilleur ami, qui était aussi le petit ami de Mattie. Ils avaient eu ensemble une petite fille répondant du doux nom de Julia. Salomé acquiesça de la tête « Il va falloir te rendre à l'évidence quand même. Mattie est morte... J'en ai assez de faire semblant, de faire comme ci tout ça était normal. Tu crois que tu m'aide en faisant des choses comme ça sous mon toit ? Je te rappelle qu'elle était ma femme et la mère de ma fille. Ce n'est pas une simple amie. Au lieu de faire des choses inutiles, fais toi de nouveaux amis, passe du temps avec Juno, ta soeur a besoin de toi. Tu te confie à elle comme ci elle était encore parmi nous. Et jusqu'à preuve du contraire... Julia n'a plus de mère, elle n'est pas là pour lui raconter des histoires le soir avant de s'endormir, elle n'est pas là non plus pour l'emmener au parc et elle n'est plus là pour l'entendre me dire qu'elle m'aime et qu'elle ferait tout pour moi jusqu'à arrêter de faire de la voile... donc arrêtes, tu perds ton temps. » Salomé resta bouche bée. Elle ne savait que dire. Au fond, il avait raison. Jusqu'à présent, il la laissait faire. Au départ, elle ne voulait pas lui en parler, mais un soir il l'a prise